Un système hydraulique ingénieux met à l’épreuve votre sens de l’observation avec sept récipients et un écoulement continu. La clé de cette énigme réside dans une analyse attentive du cheminement de l’eau, bien plus que dans des raisonnements mathématiques élaborés.
La stratégie efficace : observer avant de choisir

Face à ce type de configuration hydraulique, voici trois réflexes à adopter pour bien démarrer :
Repérez les obstacles : vannes obstruées, sections bloquées, conduites en hauteur… autant de détails qui peuvent sembler anodins mais qui empêchent la circulation du fluide dès le départ.
Analysez la pente générale : l’eau suit immanquablement les lois de la pesanteur et emprunte naturellement la trajectoire la plus descendante et la plus rectiligne.
Mesurez les longueurs de parcours : avec un débit régulier, c’est souvent le chemin le plus court qui l’emporte, surtout s’il comporte moins de virages et d’embranchements.
N’oubliez pas cette règle essentielle : un contenant doit arriver à son niveau maximal avant de pouvoir redistribuer l’excédent vers les autres parties du système.
Le piège classique : des conduites qui semblent utiles mais ne le sont pas
Ce genre de défi repose souvent sur des détails subtils : un segment bouché, une entrée placée trop haut, un coude créant un point culminant. Résultat : certains trajets paraissent praticables alors qu’ils sont en réalité inaccessibles. C’est ce qui trompe la plupart des personnes qui cherchent une solution trop rapidement.
La méthode pas à pas pour ne rien manquer

Décrivons le mécanisme : dès que l’eau commence à s’écouler, elle se divise en deux branches principales, l’une allant vers la gauche, l’autre vers la droite.
Côté gauche : l’accès aux réservoirs 7, 6, 5 et 4 se fait par un itinéraire plus tortueux, avec de nombreux changements de direction.
Côté droit : l’écoulement bénéficie d’une voie beaucoup plus directe, orientant le liquide vers les contenants 3, 2 et 1 via des conduites plus simples.
Dans cette branche droite, le réseau se sépare ensuite en trois conduites verticales. La plus proche de la séparation initiale mène au réservoir 3 : son entrée est basse, son parcours est court et sans encombre. Les accès vers 2 et 1, en revanche, demandent un cheminement plus long ou comportent des détours, ce qui retarde leur remplissage.
Conclusion logique : c’est le réservoir numéro 3 qui se remplit en premier.
Pourquoi cette réponse surprend (alors qu’elle est parfaitement logique)
Notre cerveau a tendance à simplifier : nous imaginons souvent que l’eau se répartit équitablement dans toutes les directions. En réalité, elle choisit systématiquement la trajectoire présentant le moins de résistance. Le réservoir 3 cumule tous les avantages : un accès rapide, aucune obstruction, une entrée basse et une distance réduite. Tant qu’il n’atteint pas son niveau de débordement, il capte l’essentiel du débit initial.
Affûtez votre regard : conseils pratiques pour tous les schémas de ce type

- Détectez les fermetures : un simple trait peut signaler une section inactive.
- Surveillez les altitudes : toute conduite qui remonte au-dessus du niveau du liquide stoppe la progression.
- Comptez les virages : chaque changement de direction ralentit un peu l’avancée.
- Évaluez la proximité du premier conduit vertical après la division initiale.
- Prenez le temps nécessaire : ces énigmes récompensent la minutie bien plus que la précipitation.
L’aspect ludique
Vous voulez corser l’exercice en équipe ? Cachez certaines parties du schéma (par impression et pliage) et proposez aux participants de reconstituer mentalement le parcours avant de révéler l’ensemble du dispositif. Des moments de complicité assurés… et une excellente gymnastique cérébrale !
Leçon à retenir : dans ces défis visuels comme dans de nombreuses situations quotidiennes, la solution la plus directe et la plus simple s’impose souvent — à condition de prendre le temps d’examiner chaque élément avec attention. Pour résoudre efficacement, faites toujours du repérage des obstacles votre première étape avant toute décision.





